L'histoire d'American Horror Story
On suit l’histoire d’un couple, Ben (Dylan McDermott), psychiatre, Vivien (Connie Britton) et leur fille Violet (Taissa Farmiga), la famille Harmon. Suite à des problèmes survenus au sein du clan familial, (Vivien a fait une fausse couche et son mari a eu une liaison avec une de ses élèves de psycho), ils décident d'emménager à Los Angeles afin de tenter une réconciliation. Bien évidemment ce n'est pas dans une agréable maisonnette dotée d'une piscine qu'ils atterrissent mais dans un domaine construit dans les années 20. Très belle demeure cela dit bien qu'elle donne déjà quelques frissons avant même d'y entrer. On apprend assez rapidement que les anciens propriétaires, un couple gay, sont décédés dans la cave de celle-ci. Une anecdote qui plait à la fille Violet, qui décide au nom de ses parents d'y habiter.
Forcement Violet n'est pas une adolescente douce et docile, mais une rebelle qui fume en cachette et a une attirance pour tout ce qui est malsain.
D'emblée nous avons affaire à une famille assez perturbée, mari pervers, mère meurtrie et fille dérangée qui s'installe dans une maison...hantée.
Le tableau ne serait pas complet sans ajouter un voisinage tout aussi étrange composée d'une voisine exubérante (incarnée par Jessica Lange), de sa fille trisomique (obnubilée par la maison) et d'une domestique (incarnée par Frances Conroy, vue dans Six Feet Under)
Mon avis
Dès le début du 1er épisode, le spectateur est mis en condition dans une ambiance malsaine. Le prologue nous plonge en 1978 où l'on aperçoit deux jeunes garçons entrer dans la maison abandonnée malgré les recommandations d'une fillette trisomique (on se doute alors qu'elle connait des choses sur cette demeure).
Nos jeunes amis tombent sur d'étranges bocaux remplis d'organes humains tels qu'oreilles, tête provenant à priori d'enfants.
Il y a cette petite chanson enfantine rétro en fond sonore qui m'a plu de suite. J'aime beaucoup ce mélange vintage, histoire du passé, maison hantée. Qui ressort aussi dans le générique dont la musique est lourde, profonde et stridente. C'est un peu fouillis mais ça captive. Un peu comme la série en elle-même. En peu de temps déjà, elle apporte des éléments sur les personnages mais sans que l'on comprenne encore tout.
Pour le moment, la série en est à son 4ème épisode en Amérique. L'audience a été au rendez-vous dès la diffusion du 1er épisode grâce à la publicité lancée par la chaine FX à coups de spots très courts intriguant durant l'été.
J'ai bien aimé ce 1er épisode mais je ne m'emballe pas trop. J'espère que le reste de la série ne soit pas une accumulation de gros clichés de l'horreur.
Et surtout ne tentez pas de la comparer à d'autres films ou série du genre dixit un des réalisateurs "Brad Falchuk a plusieurs fois répété qu'il ne fallait pas voir American Horror Story comme Saw ni comme un slasher, malgré quelques scènes terrifiantes."
La série va t-elle tenir la route ? A vouloir trop en faire, va t-elle s’essouffler trop rapidement ?
Le générique
Anecdote: La musique du générique est composée par Cesar Davila-Irizarry et Charlie Clouser, un ancien du groupe Nine Inch Nails.
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire