Ça y est l'hiver se pointe et le même rituel vestimentaire recommence, tu enfiles tes bottes, tes moufles, ta doudoune...tu attrapes ton cartable. Tu es prêt pour aller à l'école. Tu vérifies que tu as pris ta nouvelle collection de billes que tu as hâtes de montrer à tes copains. A peine tu essaies de franchir la porte, tu entends une voix qui te cries: "Mais dis donc Nicolas, tu n'aurais pas oublié de mettre quelque chose sur ta tête ?"..."Mais maman....!, "Nicolas, on ne discutes pas, viens ici mettre ta cagoule !".
Que ceux qui n'ont pas vécu leur jeunesse durant les années 80 se rassoient.
Oui oui, souvenez-vous de cet accessoire vestimentaire que nos parents nous obligeaient à porter et qui nous ridiculisait face à nos petits camarades: La cagoule !
Il n'était pas évident de la porter à l'âge de 6 ou 7 ans mais quand vous abordiez le début de la puberté avec la panoplie: apparition acnéique, blouson multi couleur, pantalon en velours, cartable sur le dos et accessoirement une voix qui commence à muer. Comment allez faire connaissance avec la p'tite véronique ?
Forcement, arrivé à l'école, vous vous empressiez de l'enlever. Oh mais quel horreur ! Cette satané cagoule laissait un véritable massacre capillaire sur son passage. De l'électricité statique en veux-tu en voila.
Il est vrai qu'elle tenait chaud même parfois trop..."Dis donc t'as couru pour venir ?", "Non je transpire de la cagoule..."
Heureusement, le seul moment de plaisir qu'offrait ce bout de tissu en laine était de s'en servir comme exutoire durant les récrés. Tournoyé au dessus de la tête puis lancé à la figure de vos camarades, vous exprimiez cet haine envers cette moumoute.
D'ailleurs, nous ne connaissons pas l'inventeur de la cagoule en laine. Tu m'étonnes qu'il doit avoir la honte et surtout peur de se faire lincher par tous ceux qui en ont été traumatisés durant l'enfance. En plus de cela, ta mère, ta grand-mère étaient complice de ce cauchemar. "Oh regardes Nicolas, mémé t'a fait une jolie cagoule rouge pour ton noël ! Allez va faire la bise à mamie !". Ah c'est sur, ce ne sont pas nos parents qui les portaient. Tu avais beau le cacher, le jeter, le déchirer en prétextant que c'est le chien qui l'a mangé, hop par magie il en revenait toujours un à la maison.
Ça ne vous gratte pas rien que d'y repenser ?
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